
Le vendredi 12 décembre, après un brutal assaut nocturne des troupes de gendarmerie mobile et de leurs blindés pour briser la grande vague de solidarité collective avec les éleveurs de la ferme de Bordes-sur-Arize, leurs 207 vaches et dizaines de veaux et velles auront fini par être euthanasiés par les services vétérinaires, sous haute surveillance policière.
Aux côtés de la Confédération Paysanne , nous appelons à un changement radical de la politique sanitaire de l’État, pour qu’elle priorise enfin la santé des animaux et le bien-être des éleveurs et éleveuses face aux enjeux du commerce international et à la mise en concurrence de tous contre tous.
Nous soutenons les propositions de la Confédération Paysanne :
→ La fin de l’abattage total dès le premier animal infecté par la DNC ;
→ La possibilité de protéger les troupeaux de la DNC par la vaccination, sur tout le territoire français ;
→ Un changement radical de la politique sanitaire de l’Etat, pour qu’elle priorise enfin la santé de nos animaux et le bien-être des éleveurs et éleveuses sur le commerce international ;
→ Un véritable droit au revenu pour l’ensemble des paysannes et paysans : sortons du dogme du libre échange qui empêche la relocalisation de notre agriculture et dicte les politiques sanitaires. Il est primordial d’assurer une juste rémunération aux paysan.nes par des prix minimums garantis et de mettre des outils de régulation du marché permettant d’arrêter la mise en compétition des paysan·nes du monde entier.
Enfin, rappelons-nous que chez nous, à Montgiscard, Georges Boudières, céréalier et éleveur, subit une autre violence. Pas celle des gaz lacrymogènes, pas celle de l’abattage de son troupeau, mais celle d’une expropriation imposée par la communauté de commune du Sicoval. La violence de l’ensevelissement de ses terres sous le bitume.
Stoppons net l’accord UE-Mercosur !
SOUTIEN TOTAL AUX PAYSAN.NES
